Gabriel - When a tornado meets a volcano

Gabriel, c’est un contact violent entre le feu et la glace. Tout chez lui n’est que conflit et contradiction. Depuis petit, il cherche la liberté, quitte à s’envoyer dans le premier mur venu, mais en même temps, il se met constamment des barrières, involontairement. L’apocalypse l’a aidé à devoir faire attention pour énormément de choses mais le retour à une certaine tranquillité risque de le replonger dans tous ces vices-là. Il est timide tout en étant totalement extraverti, il cherche le calme mais adore faire la fête, il cherche constamment les limites sans en assumer les conséquences.

Gabriel, il vit à mille à l’heure mais le monde n’arrive pas toujours à le suivre. Il virevolte, court, jusqu’à en avoir la nausée. Il a tellement besoin de se sentir vivant qu’il est attiré par tout ce qui peut le détruire. Que ce soit drogue, alcool, combat ou même courses illégales. Dans l’ancien monde, il aurait pu tout faire. Très impulsif, il ne réfléchit parfois pas beaucoup et accepterait n’importe quoi simplement parce qu’on l’a provoqué ou parce qu’il se sent vide à l’intérieur.

Il a sur tout son corps une multitude de cicatrices provoquées par son passé de débauche qu’il regarde parfois avec nostalgie. Il a mal au fond de lui, Gabriel. Il se déteste comme personne. Même si le virus lui a offert la possibilité de repartir à zéro, il ne le fera certainement pas, comme il a pu manquer les occasions qui se sont présentées à lui depuis le début de sa vie.

Et il a cette manie, Gabriel, de repousser tout ceux qui s’accrochent un peu trop à lui. Ce n’est pas l’apocalypse qui l’a rendu comme ça. Il le faisait déjà avant. Une peur d’être freiné ou d’être aimé même peut-être. Il papillonne à droite à gauche avec qui voudrait bien de lui pour la nuit, mais au petit matin, il sera loin, fera comme s’il ne s’était jamais rien passé, avec en son cœur, ce vide.